Baromètre numérique 2018
Ce deuxième baromètre a été piloté par la cellule Économie numérique du gouvernement et réalisé par la société Olécall, en lien avec l’Observatoire Numérique de Nouvelle-Calédonie. Il distingue quatre secteurs de maturité numérique : les ménages, les services publics, les entreprises et la filière numérique.
Depuis la première édition en 2011, plusieurs grandes avancées et constats ont été relevés :
- Les Calédoniens et les entreprises sont connectés et bien équipés, avec une tendance accrue à la mobilité, grâce à une réduction des tarifs et une diversification des offres. Mais la fracture numérique subsiste, notamment dans les zones éloignées des centres urbains.
- Les usages numériques progressent à un rythme soutenu, entraînés par l’utilisation des réseaux sociaux. Chiffre marquant : 61 % des Calédoniens sont présents sur les réseaux sociaux, loin devant la moyenne mondiale (42 %).
- Les services en ligne se sont développés, mais restent un point faible, malgré une forte attente des Calédoniens. L’administration s’ouvre progressivement aux démarches en ligne (portail service-public.nc, déclarations de revenus...). L’e-commerce prend de l’ampleur, même si les transactions internationales dominent.
- La filière numérique calédonienne se développe mais est confrontée à un frein majeur : le manque de compétences. La moitié des entreprises de la filière expriment de vraies difficultés à recruter localement. Et 42 % ont de fortes attentes, particulièrement sur les métiers de conception/développement et d’administration réseaux.
Baromètre numérique : la méthode
Plusieurs enquêtes ont été conduites d’octobre 2017 à janvier 2018 auprès d’échantillons représentatifs de la population, des services publics, des entreprises et de la filière numérique de la Nouvelle-Calédonie :
- 1 160 particuliers
- 39 organismes publics et 31 communes
- 1 178 entreprises
- 103 entreprises de la filière numérique.
La marge d’erreur est inférieure à 6 %.
Retrouvez l'interview de Bernard Deladrière, membre du gouvernement en charge notamment du secteur de l'économie numérique, qui répond aux calédoniens sur la nécessité du baromètre numérique :