Développer l'inclusion numérique
L'inclusion numérique permet un rééquilibrage entre ceux qui ont accès aux nouvelles technologies et ceux qui restent en marge ; l'objectif étant de lutter contre la fracture numérique.
Le développement constant des nouvelles technologies a bouleversé les manières de communiquer, de s’informer, d’apprendre, d’enseigner ou encore de produire : s’informer sur le web, échanger sur les réseaux sociaux, acheter en ligne, faire ses démarches administratives via le net, enseigner avec les TIC, etc.
La génération « Y », dénommée aussi les « digitales natives », a traversé ces changements et évolue aujourd’hui dans un monde où les outils informatiques, la téléphonie mobile, l’audiovisuel et internet sont devenus des outils de travail et d’accès à l’information indispensables dans la plupart des activités économiques, sociales et culturelles.
Même si les Calédoniens sont relativement bien équipés et connectés (68 % se connectent régulièrement à internet et 87 % des foyers sont dotés d'ordinateurs ; enquête « Les Calédoniens et la confiance numérique »), la fracture numérique est une réalité en Nouvelle-Calédonie.
Une étude menée par l’Observatoire du numérique Nouvelle-Calédonie en 2013 montre que:
- 22 % des Calédoniens sont encore démunis d’équipements numériques et de moyens d’y accéder depuis leur domicile ;
- 34 % de la population reste réfractaire, par manque de connaissance ou d’intérêt.
Les causes de ce « fossé numérique » entre « connectés » et « exclus » peuvent être dues à des inégalités géographiques, financières, culturelles, de savoir-faire ou encore d’adhésion.
L'inclusion numérique a pour objectifs de :
- faciliter l’accès à internet et aux usages numériques ;
- mener des actions visant à favoriser la réussite scolaire ;
- permettre aux personnes fragiles d’accéder aux outils de télécommunication et d’audiovisuel.
Fonds dédiés à la lutte contre la fracture numérique (attributions de subventions dans le cadre d’appels à projets) :
- 73 projets aidés en 2012 et 2013 ;
- un soutien financier de plus de 150 millions de francs ;
- des projets répartis sur l’ensemble du territoire ;
- dans les secteurs de l’éducation, des espaces publics numériques (EPN).