La géomatique au taquet
20 novembre 2017
Cofinancée et co-organisée par le gouvernement, la 2e édition de la journée du Club géomatique de Nouvelle-Calédonie s’est déroulée jeudi 16 novembre à l’auditorium du centre administratif de la province Sud. Ce « GIS Day » ( Geographic Information System ) s’inscrivait dans le cadre de la semaine internationale de la géographie.
Mais qu’est exactement la « géomatique » ? Une discipline regroupant les pratiques, méthodes et technologies qui permettent de collecter, analyser et diffuser des données géographiques. L'objectif final étant la réalisation de cartes. « Dans de multiples domaines : cartes de suivi des baleines, de synthèses sur l’occupation du sol, de structures sportives… », indique Damien Buisson, chef du service de la géomatique et de la télédétection à la direction des Technologies et des systèmes d’information (DTSI) du gouvernement.
Vers l’open data
« Le GIS Day est l’occasion de faire un point sur les projets de cartographie informatisée conduits par les principaux acteurs de la géomatique du pays, d’échanger et de créer une synergie entre nous. » Ils étaient 90 à y assister en 2016. Cette année, 120 personnes ont répondu présent. Et l’OPT-NC, Enercal et le GIE SERAIL ont profité de la manifestation pour signer une convention destinée à fluidifier les échanges entre les trois structures.
« La filière de la géomatique constitue un véritable atout dans le cadre du développement de l’économie numérique du pays. C’est un outil au potentiel considérable sur lequel nous devons poursuivre nos investissements, tant son domaine d’application est large : santé, sécurité, aménagement du territoire en lien avec les nouveaux usages… », affirme Bernard Deladrière, membre du gouvernement en charge de la modernisation et de la simplification de l’administration.
« Au-delà de ces aspects stratégiques, poursuit-il, il me semble aujourd’hui indispensable et naturel que l’administration ouvre progressivement ses données aux usagers. L’open data permettra non seulement au secteur privé de réaliser de la valeur ajoutée au travers d’activités innovantes, mais également à nos institutions et nos collectivités de disposer de données collectées et actualisées dans un souci permanent de rationalisation et de mutualisation dont nous avons tant besoin ».
Confirmation de l’animateur du club : « On utilise les “deniers publics” pour faire de la “donnée publique”. Proposer à l’administré l’utilisation gratuite de fonds de carte comme avec Géorep est un juste retour des choses ».