Dix collèges et lycées équipés d'un accès à internet à très haut débit
27 juillet 2015
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan Stratégique pour l’Economie Numérique (PSEN), le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en partenariat avec la Direction Générale des Enseignements, la province Sud et le fournisseur d’accès Lagoon, a décidé d’équiper dix établissements scolaires de l’accès à internet à Très Haut Débit (THD).
Aujourd’hui, la technologie ADSL limite la mise en œuvre de nouveaux dispositifs performants dans les établissements scolaires tels que l’Environnement Numérique de Travail (ENT), portail de services et de contenu en ligne à destination des élèves, des personnels éducatifs et des parents d’élèves, essentiels à un enseignement moderne de qualité.
Depuis peu, l’Office des Postes et Télécommunications (OPT) a lancé le déploiement de la fibre optique (projet FIBRE) qui apportera progressivement des solutions de connexion à internet à très haut débit sur l’ensemble du territoire. Dans l’attente de ce déploiement, la Direction Générale des Enseignements (DGE) et la cellule Economie Numérique du gouvernement ont élaboré une solution innovante et expérimentale avec l’OPT, la province Sud et le fournisseur d’accès Lagoon, en faveur de dix établissements scolaires : lycées Auguste Escoffier, Jules Garnier et Lapérouse (Nouméa), lycée Augustin Ty (Touho), collèges Georges Baudoux, Portes de Fer, Magenta et Normandie (Nouméa), collèges de Plum et Boulari ( Mont-Dore).
Ce projet pilote, porté et coordonné par le gouvernement, qui a rassemblé autour de lui l’ensemble des partenaires, a pour objectifs d’améliorer le confort d’utilisation des outils et contenus pédagogiques en ligne, de favoriser leur développement et de permettre l’émergence de nouveaux usages du numérique en matière d’éducation. Le débit proposé sera très élevé : 100 mb/s pour les lycées (environ 12 fois plus rapide qu’une liaison ADSL de particulier à 8 Mb/s) et 20 Mb/s pour les collèges. Par ailleurs, le dispositif prévoit un filtrage afin de limiter ou d’interdire l’accès à certains sites (violence, pornographie, incitation à la haine, drogue …).
La durée de l’expérimentation est de trois ans. Le raccordement des différents établissements a été pris en charge par la DGE pour les lycées, par la province Sud pour les collèges et par l’OPT pour les infrastructures nécessaires à sa mise en place.